Vers une version évoluée : l'AS30L.
L'AS30 demeurait toutefois, dans sa version la plus évoluée, un missile semi-au tom atique. L'arme guidée laser fait son apparition. L'AS30 se modernise pour devenir l'AS30L (Laser).
Si le mode de propulsion (assurée par un bloc de poudre d'épictète et un bloc de composite) et la charge militaire reste inchangés, le système de navigation se voit tout particulièrement amélioré. L'AS30L est désormais couplé au système de guidage conçu lui aussi par la firme Thomson-CSF : l'Atlis monté sur Jaguar et Mirage 2000D ; puis le PDL CT/S sur Mirage 2000D.
Le pod de désignation embarqué par l'avion porteur (ou un avion accompagnateur) illumine l'objectif. Lorsque le pilote largue le missile (tir autorisé à 18 km contre 12 km sur l'AS30), celui-ci atteint la vitesse de 1.800km/h, soit Mach 1,75. L'autodirecteur de l'AS30L détecte la tâche laser et est amené au tom atiquement sur celle-ci. Les déflecteurs de jet situés à l'arrière du corps du missile permettent de le guider jusqu'à sa cible. Au moment de l'impact, l'AS30L a alors une vitesse voisinant les Mach 1,5.
Le binôme Atlis / AS30L s'est vraiment fait connaître du grand public lors de la première Guerre du Golfe. Rappelez-vous les vidéos passant en boucle à la télé montrant au travers de la caméra embarquée un missile AS30L frappant de plein fouet un bâtiment durci.